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Charlotte partage and Co° o O°

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  • Tours du monde intérieur et extérieur, Création de bijoux, cartes postales, attrape-rêve, petits objets Voyages au dedans et au dehors, rencontres, expériences et découvertes à travers la photo, le dessin, la peinture, la poésie, le jardin, la cuisine
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Charlotte partage and Co° o O°
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7 avril 2016

Moi quand je vois ça....

Moi quand je vois ça, j'entends une voix par tous mes sens physiques et subtils, qui me serre et qui me murmure à l'oreille: "Quoi qu'il arrive, je serai toujours là pour toi".

C'est l'Amour Infini.

 

Stellata

 

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20 mars 2016

Chr*n*p*st

Tiens, j'en profite pour vous raconter une petite histoire qui m'est arrivée il y a une dizaine d'année, également en période de fêtes...
Je ne sais pas si vous aurez le temps de la lire, mais elle est particulièrement mignonne...
Ma famille vit très dispersée, et ce Noël-là mes 4 frères et sœurs, mes parents (séparés) et mes grand-mères avaient réussi à se réunir une journée complète chez ma sœur. Un miracle!
 Moi j’habitais tellement loin, à l'étranger, que je n'avais pas pu les rejoindre.
 J'avais donc cassé ma tirelire d'étudiante, à l'époque, pour acheter un chronopost, que j'avais remplis de produits frais, de petits cadeaux pour chacun, de musique et de photos de mon lointain chez moi. Le colis arriverai, c'était garanti, pile le bon jour! Parfait!

Le jour est passé, et je n'ai pas eu de nouvelles. Chacun est reparti dans son coin. Aucune nouvelle du paquet. Un retard d'un seul jour et celà impliquait que tous les produits frais seraient pour ma sœur, et qu'elle devrai ré-emballer chaque petit cadeau pour les expédier aux 4 coins de la France à chacun. Contrariant...
Ou alors ils l'avaient reçu et ne m'avaient même pas fait un petit signe... Contrariant aussi...
Je suis restée quelques jours, nimbée dans ma contrariété, sans en connaitre encore la nature...

Au bout d'une semaine, toujours pas un écho.

 J'ai fini par appeler ma sœur et lui demander, l'air de rien, si elle n'avait rien reçu. Non, rien reçu...

A la fois soulagée et toujours très contrariée, je n'ai pas insisté, préservant les dernières limbes de ma surprise, déjà ratée, afin de ne pas l'éventer totalement au cas où le colis finisse par arriver...

J'ai en revanche commencé une longue enquête téléphonique, extrêmement compliquée, entre les bureaux de chronopost, les bureaux de poste d'envoi, de réception, etc, et j'ai finit, au bout de plusieurs jours, par localiser le colis, dans l'arrière-bureau du bureau de poste local de chez ma sœur, qui commençait à présenter des taches bizarres (...les produits frais...qui auraient dû arriver 10 jours plus tôt...).

J'ai donc rappelé ma sœur pour l'informer qu'un colis merveilleux que j'avais préparé pour eux tous l'attendait, pourrissant, au fond du bureau de poste de son village. Elle est allée le retirer et a sauvé ce qui pouvait l'être.

L'"enquète" a "montré" que le livreur s'était bien présenté le jour dit mais n'avait trouvé personne (très bizarre), et qu'il avait déposé un avis de passage dans la boite aux lettre, que ma sœur n'a jamais trouvé. J'étais donc très remontée contre chronopost, que je prenais à l'époque pour le comble du luxe et de la fiabilité, certainement à cause du prix incroyable que m'avait coûté la boite (75 euros! ). J'avais même dû renseigner, sur le formulaire d'envoi, le numéro de téléphone du destinataire! J'étais donc incroyablement déçue, déçue et re-déçue. Ils n'avaient pas appelé ma famille, ils avaient prétendu être passé et avoir trouvé porte close alors que je ne pouvais pas croire celà, et comble du comble, ils prétendaient avoir déposé un avis de passage que nous n'avions jamais retrouvé!
Ils ont finit par me donner un avoir de 75 euros, ce qui a certes remboursé la boite mais pas le prix de la surprise éventée et de la colère, du sentiment d'avoir été roulée...

Voici le point final de cette histoire, la partie que j'ai trouvé presque belle, poétique, et qui a fait que je n'ai plus imaginé le livreur qui s'était chargé de mon paquet comme un salaud, un bandit, mais comme un petit jeune un peu dans la lune, un peu rêveur, un peu innocent....

Quelques mois plus tard, lors d'une vérification de routine, ma sœur a trouvé un papier chiffonné, décoloré, dans la cabane à oiseaux, tristement vide, fixée sur la clôture du jardin. Des gamins qui s'étaient débarrassé d'un papier dans cette poubelle perchée de fortune??? Non. L'avis de passage du chronopost...

Alors allez savoir, peut-être que le livreur a vraiment frappé et trouvé porte close... à la cabane de jardin ou à la porte du garage..?


Bonne soirée, et à très bientôt!

20 mars 2016

Tentative de lutte contre une sinusite par des moyens naturels

Attaque par différentes voies:

 

Par la peau:

-onction des sinus faciaux au moyen de trois gouttes d'huiles essentielles parmis celles-ci: eucalyptus radiata et globulus, menthe poivrée, canelle, romarin à cinéol, tea tree, diluées dans une goutte de gel d'aloes ou un peu d'huile de coco. Oindre le front et les cotés du nez plusieurs fois par jour.

Sinus

 

Par le nez:

Lavement des fosses nasales au moyen d'un "neti pot":

- c'est un genre de mini arrosoir que l'on rempli d'eau chaude salée, qui permet de verser cette eau dans une narine, laquelle eau ressort par l'autre narine.

En ce qui me concerne, j'expérimente le système avec de la tisane thym-romarin-sariette plutot que de l'eau. Matin et soir.

Go care yourself1

 

Par voie interne:

- Je bois la tisane qui reste...

- Jus d'orange et citron frais pressé tous les matins avec 20 gouttes d'extrait de pépin de pamplemousse en plus... (belle allitération!)

 

Par voie respiratoire:

- Inhalation avec les huiles essentielles sus-mentionnées. Idéalement deux fois par jour aussi...

 

 

24 février 2015

Chamanisme et modernité se croisent au Népal, film documentaire

Chers amis, voici un projet qui luit de la lumière de ceux qui ont le coeur grand ouvert.

Jhakri

Fanny mon amie bien aimée poursuit ses recherches anthropologiques et son histoire d'amour avec le Népal, avec deux compères rencontrés sur les routes, sur la piste des chamans du Népal. Cette fois-ci, le média choisi est le film documentaire.

Ils sont plein de talent et de coeur, mais pas pleins de sous. Alors ils ont besoin de vous, de nous. Ils ont lancé une campagne de financement solidaire. Ce sont des plates-formes qui collectent de l'argent pour les projets de ceux qui agissent, et qui permettent à tout le monde de participer au financement. Il y a souvent un minimum à verser, ici dans le cas de ce projet, c'est 1 euro. Je ne vois pas trop qui pourrait être suffisament démuni parmis vous pour ne pas pouvoir participer si le coeur vous en dit, alors s'il vous plait prenez le temps de lire et de regarder les belles photos. Vous déciderez ensuite si vous avez envie que ce projet se réalise, et si vous voulez y participer.

 

Je vous laisse explorer la présentation du projet, et aller voir sur FB, si vous en êtes, les magnifiques photos de ce début de tournage....

https://www.touscoprod.com/fr/jhackriproject

https://www.facebook.com/profile.php?id=100008870236881&fref=ufi

 

Jhakri2

 

24 octobre 2014

Les Anges Passent...

En ce moment à la Librairie "Un Ange Passe" à Versailles (16 rue du Gal Leclerc) , faites un don à ATD Quart Monde et adoptez un Ange!


Voici mes deux nouveaux pensionnaires. Je ne sais pas encore si je veille sur eux ou si c'est eux qui veillent sur moi...

 

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16 juin 2014

Premiers essais de teinture végétale

Voici mon premier essai de teinture végétale.

Il s'agit d'une maceration (2 jours) de fleurs de pastel (Isatis tinctoria), suivi d'une décoction (deux heures) au feu de bois, effectuées dans les Hautes Alpes (05).

 

La décoction est ensuite filtrée et mise à bouillir avec le tissu préalablement mordancé à froid dans un litre de vinaigre blanc avec deux cuillères à soupe d'alun pendant une nuit. L'ébulition est maintenue deux heures.

 

Teinture1

 

Le résultat est assez décevant: la toile est gris jaunatre.

 

Je marque le nom de la plante sur le tissu au feutre indélébile. Je me trompe de coté à marquer, j'essaie d'effacer avec une éponge grattante imbibée de savon. Surprise! le tissus vire au jaune!

 

Je prends alors de la cendre de bois dans le poele, la mélange avec de l'eau et je trempe mon tissus dedans. Tout devient jaune, l'eau de cendre vire au jaune vert.

 

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Je prépare plus de solution de cendres et pour y tremper l'autre tissu teinté avec la décoction. Je l'attache, avant celà, avec de petis bouts de laine.

 

Je trempe. Jaune.

 

Il faut attendre que ça sèche.

 

17 janvier 2014

Don't worry

En cadeau pour cette nouvelle année, un Mantra magique, à se répéter quand tout semble soudainement un peu confus ou inquiétant... Et les nuages s'écartent, aussi soudainement, pour laisser place à la joie !

This is my message to you-ou-ou ! , pour vous accompagner tout a long de l'année, de vos voyages, de vos rêves, de la vie...

 

 

"Don't worry, about the things, 'cause every little thing gonna be allright !"

"Ne te fais pas de soucis, tout va bien se passer..."

 

16 octobre 2013

Pétition des fabricants de chandelle, bougies, lampes, etc

 

Alors que le patron de Nestlé, dans le très bon "We feed the world" traite d'extrémistes ceux qui considèrent que tout le monde devrait avoir acces à l'eau (vous ne me croyez pas ? cliquez ici, 4min18s), que l'assocation Kokopelli continue d'essuyer tracas sur tracs pour diffuser des semences non inscrites à cette saloperie de au catalogue officiel, et que des rumeurs plus ou moins hoaxiques sur internet disent que jardiner va bientot devenir un crime, merci de relire et de signer la pétition des fabricants de chandelle et autres produits éclairants, ancètres inspirateurs de Monsanto et autres bienfaiteurs avérés de l'humanité:

 

« Pétition des fabricants de chandelles, bougies, lampes, chandeliers, réverbères, mouchettes, éteignoirs, et des producteurs de suif, huile, résine, alcool, et généralement de tout ce qui concerne l'éclairage, à Messieurs les Membres de la Chambre des Députés :
(...) Messieurs,
Vous vous préoccupez surtout du sort du producteur. Vous le voulez affranchir de la concurrence extérieure, en un mot, vous voulez réserver le « marché national » au « travail national ».
Nous subissons l'intolérable concurrence d'un rival étranger placé, à ce qu'il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu'il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit ; car, aussitôt qu'il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s'adressent à lui, et une branche d'industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n'est autre que le soleil, nous fait une guerre (si) acharnée […]
Nous demandons qu'il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d'avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd'hui à une lutte si inégale. […] Et d'abord, si vous fermez, autant que possible tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l'industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ?
S'il se consomme plus de suif, il faudra plus de bœufs et de moutons et par suite on verra se multiplier les prairies artificielles, la viande, la laine, le cuir et surtout les engrais cette base de toute richesse agricole.
S'il se consomme plus d'huile, on verra s'étendre la culture du pavot, de l'olivier et du colza. Ces plantes riches et épuisantes viendront à propos mettre à profit cette fertilité que l'élevage des bestiaux aura communiquée à notre territoire.
Nos landes se couvriront d'arbres résineux. de nombreux essaims d'abeilles recueilleront dans nos montagnes des trésors parfumés qui s'évaporent aujourd'hui sans utilité (...)
Il en est de même de la navigation : des millions de vaisseaux iront à la pêche de la baleine.(...) Et que dirons nous de l'article de Paris ? Voyez d'ici les dorures, bronzes, cristaux en chandeliers, en lampes, en lustres, en candélabres briller dans de spacieux magasins auprès desquesl ceux d'aujourd'hui ne sont que des boutiques.
Il n'est pas jusqu'au pauvre résinier au sommet de sa dune ou au triste mineur au fond de sa noire galerie qui ne voie augmenter son salaire ou son bien-être.(...) il n'est pas un Français depuis l'opulent actionnaire d'Anzin jusqu'au plus humble débitant d'allumettes dont le succès de notre demande n'améliore la condition.

Nous direz vous que si nous gagnons à cette protection la France n'y gagnera point parce que le consommateur en fera les frais ?
(...) Vous n'avez plus le droit d'invoquer les intérêts du consommateur. Quand il s'est trouvé aux prises avec le producteur, en toutes circonstances, vous l'avez sacrifié. Vous l'avez fait pour encourager le travail , pour accroitre le domaine du travail. Par le même motif, vous devez le faire encore.
(...) Direz vous que la lumière du soleil est un don gratuit et que repousser des dons gratuits ce serait repousser la richesse même sous prétexte d'encourager les moyens de l'acquérir ? (...) Le travail et la nature concourent en proportions diverses selon les pays et les climats à la création d'un produit. La part qu'y met la nature est toujours gratuite. C'est la part du travail qui en fait la valeur et se paie.(...)
Soyez donc logiques car, alors que vous repoussez comme vous le faites la houille, le fer, le froment et les tissus étrangers à raison du fait que leur prix se rapproche de zéro, quelle inconséquence ne serait-ce pas d'admettre la lumière du soleil dont le prix est à zéro pendant toute la journée ? »

 

Pétition rédigée en 1845 par Frédéric Bastiat.

 

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11 juin 2013

Histoire cochonne ou "Woofing et Pig Distribution"

 

 

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Je suis au Népal.

Je veux aller à Pokhara, car l'école où je devais bosser est fermée pour les fetes.

Le bus, nickel. Sur le trajet, deux fois, oui, deux fois. Je me fais vomir dessus deux fois. Pokhara, le lac, je me lave enfin.

 

Et puis j'appelle Raj. Nous avions parlé de permaculture sur le site de couchsurfing. Nous nous étions dit que nous nous rencontrerions pour en parler. Alors je l'appelle. Il ne me remet pas. Il crois que je viens dormir. N'ayant rien prévu à ce sujet, je ne le détrompe pas. Je m'excuse sur tous les tons pour cette arrivée intempestives. Je suis chez lui. Il m'explique toutes les règles. M'avertit que nous en avons déjà over franhi certaines. Par exemple normalement, pas de couch surfeurs quand son homestay accueille déjà des hotes payants. Or c'est le cas. Ca le contrarie de me demander de mentir, mais bon...

 

Je suis génée. Je veux "payer" mon séjour. Je lui demande si je peux l'aider, de quelque façon que ce soit. Je me présente, allez savoir pourquoi, comme capable de faire des dessins pour lui, pour son association dont il m'a longuement expliqué une des actions: La distribution de cochons.

 

Raj est parti vivre au Japon. A son retour au Népal, à peine sorti de l'aéroport, il s'est fait harangué par un enfant mendiant. Il s'est débarassé du gamin et est rentré chez lui le plus vite possible, en évitant soigneusement tous les mendiants. Trop tard. La flèche était dans son coeur. Pourquoi? Pourquoi ces gosses mendient dans la rue, n'ont pas de quoi manger, ne fréquentent pas l'école? Mais pourquoi? pourquoi dans ce pays une telle injustice, une telle misère, pour des enfants qui plus est? 

Alors Raj a réfléchi, car la réponse au pourquoi, il l'avait plus ou moins: une histoire de castes souvent. Une histoire de paysannerie sans terre, parfois, ou avec des bouts de lopins rikikis. Un manque d'argent, de considération...

L'école dans ces cas là n'est ni une priorité, ni parfois même une possibilité...

Alors, réfléchissons... comment permettre à ces parents d'envoyer leurs enfants à l'école plutôt que de le envoyer mendier?

Les castes ne font pas tout. Et d'une, les gamins, petits, ne font aucune différence entre eux et leurs camarades à ce niveau. Ca ne vient que plus tard. Et de deux, si un intouchable fait fortune, malgé sa caste de départ, bien souvent , tout le monde finit par le trouver fréquentables, et leurs enfants sont évidemment les bienvenus dans les écoles...

 

Alors, alors, se demande Raj, comment faire?

 

Et puis l'idée arrive:

A une famille, nous donneront deux petits cochons, une male et une femelle. Ces petits cochons seront emmenés paitre dans les rues de Pokhara, où vivent beaucoup de ces familles pauvres, et où passent beaucoup de touristes. Les cochons se nourrirons des restes des touristes. Il y a tellement de restaurants!

Et voilà, un premier bienfait: Les cochons nettoient les ordures et évitent la prolifération de vermine et la décomposition sauvage des déchets organiques.

 

Les petits cochons mangent et chient, grossissent et grandissent.

 

Et voilà un deuxième bienfait: les cochons produisent des matières fécales qui sont aussi des matières fertilisantes. Elles peuvent être utilisées directement par les familles, s'ils ont des cultures, ou alors revendues à ceux qui en ont.

Troisième bienfait: réduction de l'utilisation d'engrais de synthèse.

 

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Les petits cochons deviennent adultes, et si ils se plaisent (normalement les cochons ne sont pas difficiles), ils se montent l'un sur l'autre et conçoivent de petits cochons. Une truie peut mettre au monde dix porcelets d'un coup. Ces petits cochons sont engraissées à leur tour, et ou revendus encore petits (mais déjà à un très bon prix), ou conservés pour agrandir le cheptel. Ou un peu des deux, car sur dix porcelets on a le choix.Les deux cochons parents sont quant à eux prets à remettre ça une fois par an, au moins, sans problème.

Avec l'argent obtenu grâce à la vente des porcelets, les parents peuvent acheter des uniformes et des livres de classe, et envoyer les enfants à l'école!

Deux de ces porcelets, un male et une femelle, seront redonnés à l'organisation de Raj, en remboursement du don de départ. Ces deux petits cochons pourront ainsi être à leur tour donné à une nouvelle famille.

 

Voilà l'idée de Raj. Et il la met en route.

 

Alors quand je lui dit que je sais dessiner, il me dit d'abord qu'il va y penser. Puis il me demande si je suis capable de faire une fresque murale. je lui réponds que non.

 

Alors il me demande de faire des dessins pour expliquer le principe du don de cochons. Et aussi pour expliquer le lombricompostage qu'il veut également promouvoir. Et les bénévolat internationnal.

 

Alors voyez vous, Pokhara, j'y ai passé trois jours mais je n'ai pas vu grand choses. Je dessinais des cochons à la lueur des bougies et du coeur de Raj.

 

 

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Dessins d'étude préalable

 

 

 

 

24 avril 2013

Un futur plein d'espoir pour Bipin, Bipina et Bibek / A hopeful future for Bipin, Bipina, and Bibek at Diamond Hill Academy

 
 
 
 
Chers amis,
 
Depuis quelques temps je suis engagée dans un projet autour d'une école situéé dans un village du Népal. Ce projet ayant de plus en plus de sympatisants, l'aide apportée par les bénévoles et financeurs commence a s'étendre au delà des murs de l'école...
 
Voici les dernières nouvelles que j'ai reçu d'eux. Pour plus d'informations, aller voir leur blog (en Francais et Anglais), et leur site web (en Anglais)
 
 
 
 
 

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Sophie, Shamser, Coen
Bibek, Bipin, Bipina

Ici à la Diamond Hill Academy, nous tenons a ce que tous les enfants bénéficient d'une bonne éducation et d'une vie heureuse.

Garce à deux de nos bénévoles, Sophie et Coen, trois enfants récemment orphelins sont maintenant membres de la Diamond Hill Academy. Bipin, 4ans, Bipina, 7 ans, et Bibek, 9 ans, vivent en ce moment avec leur veille grand mère à Gaunshahar, qui n'a pas de revenu. Elle se bat de pour nourrir, laver, s'occuper des enfants, et elle est tres attristée et préoccupée par leur futur. Grâce au bon coeur de Shamser et de ses volontaires, il y a maintenant l'espoir pour eux d'avoir une vie heureuse de recevoir une bonne éducation. 

Les enfants ont été inscrits à l'école. Sophie a acheté les uniformes, et Coen les livres d'école, mais il y a encore beaucoup à faire pour leur fournir une sécurité à long terme et un foyer éducatif. La grand mère des enfants a été avisée que les enfants seront envoyés à Katmandou si elle ne peut pas s’occuper d'eux correctement, c'est pourquoi nous devons agir rapidement.

Ici à la Diamond Hill Academy, nous envisageons de prendre les enfants avec nous à la maison, ainsi nous pourrions leur fournir la nourriture, l'hébergement, et une famille de substitution.Si les enfants habitent ici, les volontaires peuvent jouer avec eux, leur apprendre des choses, les nourrir, les éduquer, afin qu'ils deviennent de jeunes adultes indépendants et heureux, avec un futur prometteur devant eux.

Il est tellement important que ces enfants se sentent en sécurité, physique et émotionnelle, alors qu'ils sont si jeunes, dans ce monde immense, alors qu'ils sont a présents démunis de parents, nous voulons vraiment leur fournir un foyer aimant et stimulant. Bien que cela risque de ne pas être facile financièrement, Sahmser et ses volontaires sont déterminés à transformer cette possibilité en réalité.

Nous cherchons donc des parrainages pour l'éducation et la nourriture des enfants, ce qui reviendrait à la modeste somme de 20 euros par mois pour chaque enfant. Si vous souhaitez contribuer à l'éducation des enfants, et/ou venir passer quelques temps avec eux à l'école et chez Shamser, vous êtes les bienvenus. Nous somme très désireux de donner à Bipin, Bipina et Bibek, une vraie enfance, agréable et amusante, et un future prometteur. 
Ici à la Diamond Hill Accademy, nous, la famille de Shamser et les volontaires, espérons que vous pourrez nous aider, de toutes les façons possibles, en partageant avec les enfants votre expérience et vos savoir, en leur donnant un peu de votre temps, ou en contribuant financièrement à leur construire un futur prometteur!

Here at Diamond Hill Academy we are very keen for all children to have a good education and a happy life.

With the help of volunteers Sophie and Coen, three recently orphaned children are now members of Diamond Hill Academy. Bipin age 4, Bipina age 7 and Bibek age 9 are currently living with their elderly Grandmother in Gaunsahar village who has no income. She is considerably struggling to feed, wash and look after the children and she is deeply saddened and concerned for their future. Thanks to the kind hearts of Shamser and his volunteers, there is now hope for a happy life and successful education  for the children.

The children have been enrolled into school, Sophie having bought uniform for them and Coen having bought school books for them, but there is still much work to be done to provide a long term secure and nurturing home for them. The children's Grandmother has been told that the children will be taken away to Kathmandu if she cannot care for them, so action needs to be taken very soon.

Here at Diamond Hill we are planning on having the children live here in the house, so we can provide food, shelter and a surrogate family for them. If the children live here, volunteers can play with them, teach, feed and nuture them so they will eventually become successful, indepedent young adults with a promising future ahead of them.

 It is so important that these children feel safe and secure being so young in this big world with no parents, and we really want to provide a loving, productive home for them here at Diamond Hill. Although this will not be financially easy, Shamser and the volunteers are determined to make this possibility a reality.

We are currently looking for sponsorship for the children's food and education which is a small cost of 20 euros a month for each child. If you would like to contribute to the children's education, or come and spend time with them at the Academy and Shamsers home you are most welcome. We are very passionate about giving Bipin, Bipina and Bibek a fun childhood and bright future. Here at Diamond Hill, Shamser's family and volunteers hope that you can help us in any way possible, by sharing your knowledge and time with the children or financially contributing towards their bright future!

28 septembre 2012

Escalofrios....

25 septembre 2012

Brahmi

Carrée, pas toujours facile de de le rester, quand les plantes sont vendues sous leur nom vernaculaire, et qu'un même nom vernaculaire est utilisé pour plusieurs espèces botaniques différentes!

 

Je me suis apperçue, par exemple, que sous le nom Brahmi, j'ai parlé de deux plantes différentes sur ce blog, horreur! Je suis très contrariée...

 

Dans le post Poudre Nettoyante pour le visage, multifonction, j'avais initiallement écrit que la poudre de Brahmi utilisée était de la poudre de Centella asiatica. Or je viens de découvrir en furetant sur le site de mon fournisseur qu'il s'agit en fait de poudre de Bacopa monnieri.

Dans le post En parlant de Hénné, encore... , j'ai tout pareillement, en faisant mes recherches , supposé que le Brahmi contenu dans la liste des ingrédients était de la Centella asiatica, mais maintenant, je ne suis plus sûre de rien.

 

Le Bacopa monnieri est une plante de la famille du plantain, qui ressemble vaguement au pourpier. C'est une plante qui pousse dans les lieux humides et qui est souvent vendue par chez nous en gélules comme stimulateur de mémoire.

La Centella asiatica, qui est aussi parfois désignée sous le nom scientifique d'Hydrocotyl asiatica L., ou encore d'autres choses, pour encore compliquer un peu l'affaire, a des feuilles qui  ressemblent un peu, au niveau de la forme, à des feuilles de violette (bien que plus petite et plus épaisses), avec un port rampant... Elle est par ailleurs de la famille des apiacées (comme la carotte et le persil).

 

 

En poursuivant mon enquête sur internet, je me suis rendue compte que bien des gens confondaient les deux, au point de parfois associer le nom Brahmi avec le nom latin Bacopa et une photo de la Centella!!! Comment savoir dans ces cas là de quelle plante parle l'auteur !?!!!

 

J'espère retourner en Inde dans quelques mois, je mennerai mon enquète là bas pour voir quelle ou quelles plantes sont désignées là bas sous le nom de Brahmi, et s'il règne la même confusion là bas qu'ici.

 

 

 

21 septembre 2012

Crèmes très spécifiques

Résultat d'une après midi cosmétique:

 

Crème Seins sains, pour l'hydratation des seins d'une femme allaitante. Que des choses comestibles!

"Eternal sunshine of the spotless skin", crème pour peau à problèmes (boutons, points noirs...) pour une jeune de 20 ans

"Cha Beauté", crème pour peau sensible avec boutons occasionnels, points noirs fréquents, et régénérante pour femme de 30 ans

Gel "Eternal sunshine of the spotless skin" gel lavant pour le visage, à coordonner aux deux crèmes ci-dessus

 

Sept 21 2012

 

Sauf pour Seins Sains, j'ai utilisé en phase aqueuse un mélange d'hydrolats, et un macérat de plantes ayurvédiques que je teste pour la première fois.

Ce sont donc des version expérimentales, spécialement en ce qui concerne l'action anti-spots et points noirs.

Résultats dans quelques semaines.

15 septembre 2012

Crême Happy Feet

Crême Happy Feet

 

 

Happy Feet

beurre de kpangnan,
huile d'olive, macadamia, coco,
ha de laurier 20 carotte, achillée,

extrait de petit houx,

cire d'abeille,

olivem 1000,
allantoïne,
bisabolol,
protéine de riz,
provitamine B5,
absolue de benjoin,
hé menthe et lavandin
cosgard

un geste quotidien d'amour pour pieds secs, abîmés, échauffés. Salvateur cet été.

wonderfull!

phase aqueuse 50g
phase huileuse/beurrée 40g
cires 9g

 

8 septembre 2012

Le placard magique...

Chez ma mère, il y a un placard magique.

 

Quand je suis en voyages, ma mère y stock le courrier que je reçois.

 

Il renferme aussi les jeux de société, que ma mère sort quand elle a des invités, mes frères et soeurs par exemple.

Elle les sort aussi parfois pour jouer au scrabble toute seule, ou peut-être au Yam's. Elle aime se battre elle même à ses jeux là.

Mais son plus grand plaisir c'est de faire le meilleurs score total, à deux. Enfin, à un. Enfin... entre elle et elle même...

Bref.

 

Dans ce placard, il ya aussi les piles de rechange, pour les balladeurs, les lampes de poche....

 

Il y a les écharpes d'hiver et les châles momentanément délaissés.

 

Il ya les cadeaux de noël ou d'anniversaire des gens qui n'ont pas d'adresse, et qui passeront les prendre un peu plus tard.

 

Il y a aussi une couette, une couverture en polaire jaune poussin, des oreillers. Pour quand quelqu'un dors ici. Moi par exemple, ou un de mes frères et soeurs. Par exemple.

 

Et dans ce placard, il y a aussi une case pour les objets trouvés.

Trouvés au vide grenier.

Ammené par une de mes soeurs pour moi.

Laissé par moi pour une de mes soeurs, un de mes neveux.

Les affaires oubliées, ou intentionnellement laissées sur place lors d'un précédent séjour.

Les vêtements qui étaient dans le linge sale quand on est parti...Propres!

Il y a les choses que des gens ont acheté en pensant à nous, ou bien en pensant que ça leur irait à eux, et qu'en fait non.

Il y a des chaussettes de Bébé, des tee-shirt taille 5 ans avec une licorne dessus.

 

Un livre sur l'artisanat du cuir. Celui-là je sais qu'il est pour moi. C'était une commande au père noël des anniversaires.

Je l'ai survolé hier soir. Il est super chouette.

Il faut que je trouve une alène à coudre, maintenant...

Je n'ai pas bien cherché, peut-être qu'il y en a une pour moi dans le placard magique?

 

Il y a aussi un gilet croisé en mode chinois/tibétain. Je sais pas s'il est pour moi. En tout cas, je le mets, et il me va comme un gant.

Il sera toujours temps de le restituer si c'était pour quelqu'un d'autre spécial. Cela arrive, parfois.

 

Un des moments que je préfère, c'est celui là:

 

Je vais prendre une douche, et je jette toutes mes affaires au panier de linge sale, car elles le méritent bien.

Je m'enroule dans une serviette, et je vais au placard magique...


Je trouve un petit débardeur, une culotte, ces deux là je les connais, je les avait laissé surement en boule dans le linge sale la dernière fois.

Il y a mon manteau d'hiver (tiens, il est là lui???) et un tee-sirt à manches longues. Ce n'est pas ça qu'il me manque, là tout de suite. Je mets le débardeur, la culotte, et j'enroule la serviette en jupe, faute de mieux...

Je continue à fouiller à taton (il n'y a pas beaucoup de lumière qui rentre dans le placard magique).

 

Tiens tiens, quelle est donc cette chose ? Un sarouel! Pile poil!!! Un beau sarouel orange pour moi! pile trop peit pour ma mère, c'est sûr, celui-ci doit être pour moi!!!

Allez, je le mets.

Il est parfait.

Je mets le petit gilet chinois tibétain.

 

Je suis parfaite! Propre et toute neuve!

 

 

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Merci le placard magique!!!!

 

 

 

 

7 septembre 2012

Lac de Sainte Croix et Gorges du Verdon

Retrouvailles, une bonne bierre, baignade, bombance au restau "Les Terrasses du Lac" (à recommander!), rebaignade, dodo, baignade, partance vers les Gorges, pic nique en surplomb, auto-stoppeuse qui nous paye un verre dans un refuge, etc... Bref, la belle vie!

 

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IMGP9966 Hihi, on dirait des amoureux! (afin de couper court à toute interprétation fantaisiste, il se trouve que je n'arrétais pas de glisser, et que j'ai donc finit par décider de m'accrocher à mon collègue pour éviter de choir de manière disgracieuse et dangeureuse)

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Les Vautours (?) du point sublime (sisi, ça s'appelle comme ça ^_^ ) nous ont repéré...

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7 septembre 2012

Warm my soul

2 juillet 2012

Le repas chez les voisins

Eux: « Vous venez manger à la maison?!! »

Moi: « Heu... Oui, pourquoi pas... Mais j'ai pas grand chose de cru à apporter, à part des noix et , heu...des raisins secs...!? »

 

C'est que mes voisins sont crudivores végétariens/liens. C'est à dire qu'ils pensent ne manger que des légumes et des fruits crus...

 

Alors bon, je rentre chez moi et, quand même, vu qu'on est invités, je veux apporter un peu à manger aussi... Je creuse ma tête et mes placards, et je finis par trouver de quoi garnir une belle assiette, variée: des graines sèches et germées, un délicieux navet coupé en chips crus, de la levure de bière (je ne sais pas si ils en mangent, mais bon...), des raisins secs... J'emporte aussi le reste de baguette, au cas où.

 

J'arrive chez eux, mauvais présage: rien sur la table à part des verres sales, des bocaux vides et des miettes de pain (oui, leur fils suis un régime un peu moins strict ...).

 

Je pose mon plateau sur la table, pendant qu'ils finissent de préparer le jus de fruits et légumes, qui, j'imagine, sera notre entée.

 

Entre deux essorages/filtrage de jus, notre hôte se rue avidement sur mon plateau.

 

Ça s'organise, la table est débarrassée, mon plateau quasiment vide, je commence à avoir bien faim et je reste suspendue entre espoir et inquiétude...

 

On sors des gobelets en plastique, on sert la soupe de jus cru, et puis, annonce qui réjouit sûrement tout le monde: « Il y a de la salade! » déclarent-ils triomphalement en finissant compulsivement ce qui reste de navet et de raisins sec. « Et pour la sauce, on a de l'huile et du sel...! »

Moi: « Super, mais si vous voulez on a de la sauce toute prète à la maison. On va la chercher, non? »

Eux: «  Faites comme vous voulez, nous on a de l'huile et du sel! »

L'ami avec qui je suis venu va chercher la sauce.

 

Pendant ce temps, la salade est sortie, et mise à disposition.

Un salade verte.

Mono-variétale.

Et plus rien sur mon plateau.

 

Je fini mon verre de jus, consciente de devoir tirer un maximum de nutriments de ce qu'il contient, et propose de resservir une louche à tout le monde bien qu'il ne reste plus grand chose dans la « soupière ».

J'essaye de répartir équitablement ce qu'il reste, et mon hôte, celui qui a englouti en un clin d'œil mon navet , mes raisins secs et mes graines germés (pas les sèches car il sens que ce n'est pas bon pour lui à part les noisettes), son verre à moitié plein comme tout le monde, me le re-tend en me demandant de lui remplir à ras bord. Je lui explique ma démarche, vu le peu qu'il reste.

Il me regarde et me dit, avec un air de Jedi en difficulté: « Oui, mais moi je me NOURRIS de ça.... … ... »

Comprends-je bien? Oui, dans son monde, dans sa tête, il ne mange QUE ce jus...

Je failli lui répondre que moi j'avais l'intention de me NOURRIR de ce qu'il y avait sur le plateau, mais je décide de remplir son verre sans rien dire...

 

Pour alléger l'atmosphère, soudain un peu figée, chacun ayant l'impression que l'autre cherche à l'affamer, je lui demande s'il y a une raison particulière pour laquelle il filtre le jus (perdant par la même occasion une précieuse part du butin, mais ça je ne le dit pas). Il me dit qu'enlever la pulpe permet au jus de pénétrer directement dans son corps, puisqu'il qu'il s'agit en fait d'un genre de cure.

J'ai la vision du jus tentant vaillamment de passer entre tout ce qu'il vient d'engloutir compulsivement en cinq minutes, pour entrer « directement » dans son sang...

Je prends immédiatement et intérieurement la résolution de ne plus chercher à comprendre son régime alimentaire ni son monde intérieur, et de ne plus poser aucune question à ce propos, pour mon propre confort intellectuel. J'ai l'impression que je viens de me faire un beau cadeau!

 

 

Mon ami reviens avec la sauce. C'est la fête, on la met dans un bol et on l'allonge avec leur fameuse huile. Je leur propose de les informer de la composition de la sauce, mais mon hôte me dit que si c'est juste pour l'accompagnement c'est sans importance.

Il se jette dans le bol et pompe goulument la sauce par l'intermédiaire de feuilles de salade.

J'ai vraiment l'impression d'un rallye: si je veux manger autre chose que de la salade à rien, il me faut hâter le rythme!

L'hôtesse à une idée de génie, elle se souvient qu'il reste aussi du fenouil et un poivron, elle propose de les ajouter au festin.

OUIIIII! répondons nous avant que son compagnon ne décline la proposition...

Nous sortons vite notre crouton de baguette pour attraper les dernières gouttes de sauce, menacées par le crudivore-saucivore, et réussissons à nous faire deux maigres sandwich pains-sauce-salade.

 

En dessert sont posés, un peu loin et un peu cachées, mais tout de même attrapables, des pommes et des bananes.

Pour nous ce sera banane, bien sûr, car on n'a pas vraiment eu notre dose d'hydrates de carbone...

 

Épuisée, je décide de rentrer sans plus tarder. Mon ami me rejoint dix minutes plus tard, le temps de manger une autre banane pour prendre des forces.

 

On tente de dormir, mais, et ça je le savais pourtant, le gingembre et l'ail contenu dans le jus qu'on nous a servi ne se laissent pas digérer comme ça, surtout allongée et tentant de dormir.

Je me relève et gratte à la porte de mon ami. Il est dans le même état d'agitation et de malaise. Après 20 minutes de reflux acides en chœur, aussi bien gastriques qu'émotionnels, nous optons pour des verres de bicarbonates. On finit par réussir à roter deux trois coups tout en gardant miraculeusement le bol alimentaire à l'intérieur, au moyen de coussins judicieusement placées sous nos têtes et épaules.

On finit par réussir à s'endormir.

 

Nous passons la journée du lendemain et les quelques jours suivants à nous remettre du double traumatisme, physique et émotionnel...

 

Vivez heureux et mangez à votre faim!

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